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Fantasia Poetica

Vincent Beer-Demander (mandoline), Miren Adouani (piano)

Le XVIIIème siècle finissant, propice à l'aspect délicat de la mandoline, constitue le siècle d'or de cet instrument méditerranéen et ce n'est donc pas un hasard si bon nombre de grands compositeurs s'y intéressent. C'est le cas de Ludwig Van Beethoven, qui composa vers 1796 pour la comtesse De Clary plusieurs compositions pour mandoline et clavier dont l'Adagio ma non troppo WoO 43b, d'une grande poésie et d'un lyrisme saisissant.

Mais c'est véritablement en 1810 que nait la première œuvre d'envergure pour ce duo original : la Grande Sonate pour mandoline et piano en trois mouvements de Johann Nepomuk Hummel. Raffaele Calace, est l'un des principaux représentants de la mandoline dite « romantique ». Sa Fantasia Poetica opus 56, se fait le lointain écho des aubades et sérénades amoureuses, déployant arpèges, gammes et trémolos séduisants.

 

Par leurs nombreuses œuvres, Hans Gal et Armin Kaufmann, contribuent vivement au renouveau de cet instrument au tout début du XXème siècle, alors en vogue chez les viennois si l'ont s'en réfère à l'utilisation qu'en font Malher, Schoenberg, Webern et Krenek. Dietrich Erdmann, disciple de Hindemith signe une remarquable Sonatine où le second mouvement, grave et solennel, laisse planer l'ombre de la mort.

Extraits

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